Les touristes viennent la journée pour la beauté du site et certains restent jusqu’au coucher du soleil, vers 21h15, à mi-août.
La seule auberge à la ronde est occupée par un camp d’activités créatrices pour adultes russes venus retrouver leur créativité enfantine, selon leur propre explication, donnée dans un excellent français. Nous sommes enrôlés comme acteurs le temps d’une réplique, en français, pour un de leurs films. L’intendante nous dit que dans le parc de Panga, un des endroits les plus visités de l’île, nous n’avons qu’à mettre notre tente où nous voulons. A essayer dans le jardin du Denantou?

C’était la seconde nuit consécutive en bivouac. La veille, nous pédalions avec une certaine lassitude le long de grands tronçons rectilignes, forêt à droite et à gauche, mer proche mais toujours cachée derrière les arbres, lorsque nous avons fait le crochet au centre de visite du parc national des îles Vislandi.
Balise du chemin.
Voilà son programme, aller 3 jours marcher, bivouaquer sur ces îles avec ces jeunes, en vivant en groupe. Nous pensons évidemment à notre famille, scoute de génération en génération, et au travail de notre fille, éducatrice en foyer! La différence du support biblique ne paraît pas si importante lorsque nous les dépassons à vélo sur le chemin, en train de déjà réajuster leur sac. Nous pensons au travail de motivation que cet homme doit certainement fournir. Arrivés à la mer, notre compteur indique 10 km et non 6!
Nous avions en effet décidé d’abandonner l’idée de rejoindre l’auberge du prochain village, n’ayant vraiment pas encore trouvé le charme des agglomérations, au profit du bivouac en bord de mer. L’endroit est si vaste que nous nous installons absolument pour nous face à la mer.
Un Lituanien cycliste vient nous dire bonjour, s’étonnant que nous ne prévoyons pas de traverser! L’eau à la taille, nos 6 sacoches vélo, deux sacs plus nos petites sacoches guidon, je ne m’y vois pas franchement, non! Le cycliste avait caché ses sacoches dans la forêt et avait porté son vélo pour aller pédaler sur les îles. Ceci illustre le sentiment de sécurité que nous ressentons aussi dans ce pays.


Le lendemain, nous partons entre les roseaux voir le premier canal à traverser. D’autres en profitent allègrement.

Eh alors, les campeurs, pas de bêtes sauvages durant la nuit ou au réveil devant la tente? Des élans par exemple? Bravo pour votre blog et votre persévérance. On se réjouit de vous revoir…
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Salut camarade, on se réjouit aussi de vous revoir. Pour l’instant, que des moustiques, minuscules mais mais plein de venins…
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Chouette! C’est sûr qu’avec notre voyage organisé, nous n’allons pas voir tout ça. . .
Bonne suite, gros becs
Pat
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Mon Dieu que c’est beau et cela à l’air si paisible, vous devez vous éclater. Merci pour le partage!!!!
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