Souvenirs, souvenirs

Tordesillas, près de Valladolid; dans un magasin de produits régionaux, un large choix de lentilles,  pois chiches  et fèves blanches, brunes, noires et vertes. Souvenirs,  souvenirs…Présentation à un congrès  sur les légumineuses à Valladolid,  il a bien quelques années…

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Nous avons fait quelques emplettes colorées et commencé des expériences culinaires. Notre batterie de cuisine miniature risque de se compléter par une mini marmite à vapeur avec manche retractable, encore à trouver !

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Parc de Cazorla

4 jours en forêt à grimper sur quelques crêtes du 14 au 18 novembre. Guide : livre lourd complet en espagnol nous obligeant à faire nos devoirs de langue chaque soir.

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Nous montons par une route très sinueuse pour entrer dans le parc, surplombant une « mer »  d’oliviers.

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Source du Guadalquivir. Retour de nuit (20 km à pied) agrémenté de rencontres sympathiques

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Belles couches sédimentaires

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Pin Rubia 1700m

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Le druide en pleine cueillette

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Grande forêts de chênes sur la crête

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Toundra méditerranéenne en Sierra Nevada

Toundra méditerranéenne. Il semble que lors de la dernière glaciation, des graines aient été congelées. Lors du réchauffement,  certaines n’ont pu se  développer  qu’en haute altitude, en région froide. En conséquence,  en  Sierra Nevada,  il y a des mêmes fleurs qu’en Arctique. 80 fleurs endémiques,  situées surtout au dessus  de 2500m. Leur nom finit en « densis ». Sur la face nord du Mulhacen,  au dessus de 3400m, donc que tout  près  du sommet,  un petit coquelicot pousse entre les rochers. Il n’est présent que dans ce petit coin de montagne.

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Montée au Mulhacen

Le Mulhacen est le plus haut sommet de la péninsule ibérique,  3482m, distant de 40 km de la mer.
4 novembre: Montée au refuge de Poqueira à 2500m. Passons vers la conduite forcée menant l’eau à l’usine hydraulique de Pampaneira en contrebas. Hameau abandonné vers la station de pompage.  Jusqu’en 1985, 200 travailleurs vivaient là , restes de l’école, de la cantine. Avons longé le bisse à ciel ouvert alimentant encore maintenant toute l’année les 3 villages Pampaneira, (le plus charmant et le plus en pente, nom vient des vignes),  Bubion (bœufs) et Capileira (sommet).   Nous remontons le long du rio Mulhacen, magnifiques couleurs d’automne, puis bonne grimpette dans l’herbe jaune (toundra méditerranéenne) et les cailloux jusqu’au refuge à 2500m, vraiment facile d’accès.

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5 novembre: Nuages, par moments brouillard ou pluie. Grimpons le long du lit du ruisseau. Avec l’humidité, l’odeur de thym (ou serpolet) est intensifiée. A 2000m. , restes de neige de la nuit et allons jusqu’au bivouac,  « vivac de la Caldera »,  à 3065m. en marchant sur une petite couche de neige. Vent d’environ 50km/h, grésil par moments, couvert, visibilité variable, 5 à 10cm de neige, vent au sommet estimé à 80 Km/h au moins,  nous mangeons;  la situation est claire,  pas d’ascension possible. 

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Contournons le sommet du Mulhacen par un large chemin, les housses de sac s’envolent.  Parfois, les nuages s’écartent et l’herbe jaune apparaît très lumineuse. Descente en lacets de 2700m. à 1600m. à Trevêlez que l’on voit depuis en haut, parfois dans un rayon de soleil. Avons vu des izards, ou cabri de montana, espèce différente du bouquetin de nos Alpes,  un troupeau de femelles et jeunes et quelques mâles solitaires ainsi qu’un aigle royal,  de très loin. 

Nous verrons le sommet dans le ciel bleu de la vallée de Trevelez le lendemain,… Mais enrubanné de tourbillons de neige soufflée, pas d’ascension  envisageable.

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Sierra Nevada, de Lanjaron à Pampaneira

Ballade magnifique montant à flanc de coteaux des Alpujarras,  contrefort de la Sierra Nevada,  et passant plusieurs épaules et rivières.  Vue sur la Sierra Lucar de l’autre côté de la vallée,  au sud,  au loin la brume, masquant la mer.
Avons marché  parmi les oliviers,  (aceitetunas, olives noires particulières, récolte decembre,  janvier), les figuiers de barbarie, les figuiers,  les châtaigniers dont les castenas mandarinas qui se mangent crues,  les kakis, mûrs,  les arbres à grenades,  les amandiers,  mûriers,  noyers, thym,  romarin en fleurs,  origan,  lavande, fenouihl sauvage, algraves.  Et tout ceci en faisant des progrès en espagnol grâce à  Jesus notre guide. Traversé un village de sorcières,  statues,  croyances,  place de réunion de sorcières, pour terminer devant un excellent blanc de la région de Lujacar et d’un plateau de viande froide  et fromages accompagné de tomates à l’origan du jardin du tavernier et du guide.

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