Moselle à vélo, 12 au 25 juin

L’équipage du hanneton s’embourgeoise et se sociabilise en partant à quatre visiter Schaffhouse et les chutes du Rhin.





Arrivés vers Perl le 15 juin, nous visitons Schengen le 16.




Pour Emilie et sa compréhension future du blog de Grand-Papa et Grand-maman de la montagne, je rappelle que le 15 juin 2020, les frontières entre la Suisse et ses pays voisins se sont ouvertes après les restrictions mises en place pour lutter contre la propagation du virus Covid 19. Accompagnés de nos amis Jacqueline et Jacques, nous laissons nos roulottes au camping près de Perl pour enfourcher nos montures, les VTT sans-Noms de nos co-équipiers, Monsieur Vélo et Luciférine.

Une pensée à notre dernier périple à deux roues terminé dans les pays baltes, où nous peinions au début à reconnaître les magasins, et où nous avions été au restaurant en plein après-midi après notre pic-nic de poisson séché pour ne pas manquer une telle opportunité nous rappelle la diversité des voyages à vélo. Ici le défi est plutôt de pédaler entre les tentations. Le vélo, école de persévérance, sur le plateau aride de quelques dizaines de kilomètres en Espagne ou traversant la même forêt toute une journée en Lettonie, nous lance ici le défi de trouver un rythme régulier entre les nombreuses invitations vinicoles aux effluves de Riesling mais aussi gastronomiques, culturelles, ou des paysages romantiques, malheureusement souvent perturbées par le bruit de la route. 







Luciférine et monsieur Vélo ne participent pas à la soirée de chaque étape, accompagnée de boudin et Flammkuchen dont ils ne doivent déceler aucune trace le lendemain. 

En attente que la pluie cesse.


Le vélo, toujours une question d’équilibre. Nous terminons notre itinéraire cycliste par  la visite de Coblence, ses jardins, son château, ses vues sur le confluent du Rhin et de la Moselle, retrouvant des souvenirs d’enfance au détour d’une exposition Ravensburg.




Partie de jeu à l’expo Ravensburg

Nos 35 ans de mariage

Flâner à Porrentruy, en s’immergeant dans ses révoltes paysannes ou jacqueries dont la plus connue s’est terminée par une tête tranchée à la hache et des membres pendus à chaque porte de la ville, et dans son histoire liée à la fuite de l’évêque de Bâle à la Réforme, nous a fait apprécier cette ville par un temps superbe pour perdre ses pas au  jardin botanique et rentrer par le chemin des écoliers.

Le jardin botanique de Porrentruy