Nouvelles hivernales, 2 février 

Le Hanneton-farceur et ses occupants vous souhaitent tardivement une excellente année, salade composée de nouveautés, d’intéressantes rencontres, agrémentée de joie, aux parfums exotiques parfois, doux toujours, posée sur un croustillant bien solide de bonne santé pour chacun de vous et de vos proches.

Le Hanneton a été au repos, en pause de Noël. Le sapin, local, orphelin récupéré à la déchetterie de Barboleuse a quant à lui bien tournoyé sur le balcon jusqu’au 3 janvier, jour de la plus grosse tempête, où sa valse un peu trop frénétique a dû être interrompue brusquement, sécurité oblige, le recalant à son statut de sapin abandonné, temporairement planté dans la neige, attendant un retour aux sources.

Passage à l’an nouveau au-dessus de Morgins, dans un chalet d’alpage transformé en pension avec beaucoup de goût par Christine, ancienne inspectrice à la police de Sûreté vaudoise, que nous ne nous attendions vraiment pas à retrouver sur la montagne. Balade en raquettes depuis Morgins dans une neige cartonnée le 31 et retour le 1er avec le soleil et la nouvelle neige de 2018, parfait.

Grande farce-surprise: un séjour à Paris organisé par Pierre-Olivier. Promenade dans  les passages couverts, aménagés au 19ième siècle pour que les parisiennes puissent éviter le crotin lors de leurs  journées shopping. 

Soirées bien remplies par les chansons de Barbara, la comédie Grease, Zingaro, de belles et bonnes brasseries. Nous faisons une escapade à Chartres. La cathédrale subit un important nettoyage – rénovation, la rendant lumineuse, rétablissant les couleurs enfouies par le temps, une vraie merveille. Combien d’églises gagneraient à subir le même sort? Toute l’ambiance du lieu y est transformée, allégée. 

Le centre ville parallèlement a été rendu aux piétons, les chemins le long du canal, aux noms évocateurs des activités textiles comme le chemin des foulardiers, sont devenus de romantiques promenades; les anciennes laveries des maisons rénovées, dont on devine les belles charpentes au passage.

Puis le Hanneton a rencontré Begoodee, une homologue partant bourlinguer en Europe, répandre la joie. Alléchant, bizarre, saugrenu? Consultez www.Joyfortheplanet.com

Les farces hivernales n`étant pas terminées, départ en direction de Sankt Antonien aux Grisons par un déluge absolu. Pause forcée à Küblis car la route pour Sankt Antonien est fermée à cause des risques d’avalanches. Ces quelques jours de ski de randonnée avec le guide Edgard, démarrent par un cours théorique et la lecture de la carte de la Suisse, dont la surface en risque maximum, 5, reflète une situation rarissime, pas observée chaque décennie. Les jours suivants, le soleil sera avec nous, même lorsqu’il n’était pas prévu. Le village, les montagnes sauvages et peu parcourues, le chalet pension Rathia où chaque meuble, chaque objet reflètent les traditions et le beau bois nous ont laissé de lumineux souvenirs, imprévisibles au début de la semaine. Une petite farce d’une fixation de ski a permis à Pierre-Olivier de montrer ses talents façon télémark unilatéral. Danièle a préféré les raquettes certains jours, pour tester combien s’enfoncer dans la poudreuse légère à la descente est un vrai régal et par ailleurs profiter d’augmenter l’exercice en ramant dans plus de 1m50 de neige de printemps!

Retour des Grisons par le Tyrol autrichien, où le Hanneton s’installe au camping de Seefeld, nous permettant de tester les pistes de ski de fond, pas moins qu’olympiques! Nous sommes près d’Innsbruck. Soleil, belles vues sur les alpes tyroliennes, mais aussi neige relativement dure, d’où une chute chacun, mais mémorables les deux. Excellents remèdes lors de ballades plus tranquilles: Kaiserschmarren (énorme omelette avec un coulis de pruneaux) à Lottensee et tourtes incroyables dans les salons de thé de Seefeld. Splendide vue depuis le Brunschkopf que nous gagnons en raquettes.