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Lettonie

Traversée de la Lettonie: pour le cycliste, deux possibilités
  • la côte: ses belles plages, et autres curiosités, mais des parties sur la piste cyclable de l’autoroute
  • les routes par l’intérieur, option que nous choisissons.
Pour l’itinéraire, c’est extrêmement simple: sortir de chacune des quelques villes par la bonne route et rester toute la journée sur l’asphalte, en ignorant les routes partant à droite ou à gauche garantissant l’enlisement dans le sable après quelques mètres.

Nous devons renoncer à un camping car inatteignable pour nos vélos (7km de sable).

Un peu de circulation au sud, les camions nous dépassent avec beaucoup de précaution mais certains sont longs, transportant des troncs. Des bons tronçons rectilignes, méditatifs selon P.-O, du goudron plus ou moins en patchwork.

Nous campons au bord d’un lac très sympa, devant un bâtiment de camp de vacances, centre olympique de canoéistes.

Les installations sont vétustes, les enfants. et jeunes participent à toutes sortes de sport, et s’en donnent à cœur joie. A 22 heures, ils se baignent encore, je vais donc tard prendre mon bain d’eau vaseuse remplaçant la douche.

Paysages de forêts mélangées, plus de pins sylvestres, beaucoup de bouleaux et de grandes prairies aussi, et un peu de céréales pas encore moissonnées, basses sur tiges. Le foin en rouleaux est laissé dans la prairie, déjà de nouveau verte. Très peu de bétail visible, quelques hangars qui pourraient abriter des bêtes, certains sonr vraisemblablement des kolkozes abandonnés. Peu de fermes, peu de monde, aucune plaque étrangère, aucun cycliste. Il fait toujours une chaleur exceptionnelle.

La traversée de la Lettonie a été facile par cet itinéraire, sauf la sortie de Riga.

Auparavant, nous avions visité Riga et Vilnius, et traversé la Lituanie en train. La canicule, le monde et en conséquence les mauvais logements ont rendu nos visites un peu superficielles, nous retournerons à Riga.

Expo d’ours peints, chacun représentant un pays, à but carritatif pour l’enfance.

A vivre aussi absolument: la traversée de Vilnius à Daugavpils par les lacs des parcs nationaux de l’est de la Lituanie.

Nous vous présentons juste l’auberge de jeunesse de downtown à Vilnius, mythique, au bout d’une route de terre défoncée dans la vieille ville. Tout y était: le jardin intérieur avec BBQ, hamacs, musique cool, un accueil sympa, un chat donnant le ton « dynamique » par cette chaleur, et chambres donnant sur l’animation.

Tableau noir pour s’inscrire pour les croissants et la visite de la ville.

Et le camping à Riga dans la ville: Des containers fonctionnels, une sorte de hangar de sport, pas bucolique mais près du centre. Une zone pour les tentes où nous faisons la connaissance de 2 couples de cyclistes allemands venant de Tallin. Échanges très sympas, un couple a les kilomètres sponsorisés pour un projet humanitaire en Bosnie, l’autre nous offre leur guide, la nouvelle version en allemand, qui nous sera très utile pour éviter la grande route côtière. Mais Riga est aussi une ville très festive, et c’est ainsi que je vais chercher nos sardines sous les fesses de fêtards écroulés contre notre tente, dormant dehors plutôt que dans leur bus, déjà placé à un mètre de notre tente.

Riga, on reviendra, pour les musées, le kayak sur les canaux, sortir le soir…mais là ….Nous avons besoin de nature, de moins de monde, de calme. Mais parmi les cyclistes, notre tente est admirée, elle fait des envieux!

A la frontière Lettonie-Estonie, visite d’un petit musée, juste une maison en bois, ancienne école de marins. Les valeurs de base ne changent pas, les cahiers sont de 1864!

Les petits espoirs et imprévus

En Pologne, nous visons une pension un soir car le restaurant est annoncé comme typique et très bon. Nous y arrivons vers 18h, heure de fermeture de la cuisine, ne fonctionnant qu’à midi! Nous avons d’excellents Pierogi, sortes de raviolis mais ceci, nous connaissons depuis notre arrivée en Pologne.
En Lettonie, après une longue étape où nous sommes sortis de Riga par la zone industrielle, la lente progression en suivant Maps.me et de fortes averses, nous décidons de nous offrir le manoir de la région, très abordable, et ne nécessitant un détour que de 10 km. Et bien, c’est magnifique mais le cuisinier a congé ce jour! Il ne nous reste plus qu’à reprendre nos bicyclettes pour 20 km et une nouvelle averse si nous voulons nous coucher l’estomac plein.
En Lettonie puis en Estonie, en cherchant un camping avec machine à laver, nous trouvons un magnifique coin de bivouac au bord de la rivière.

Heureusement, nous avons trouvé l’épicerie pour les 15 km à la ronde.

La lessive est remise à une date ultérieure. C’est bicoulet et sympa, mais des kayakeurs polonais sont arrivés et chantent jusqu’au petit matin. Surprise le lendemain, quand solennellement ils chantent pour débuter la journée un chant religieux, comme chaque jour. En continuant notre quête de camping avec machine, nous trouvons au bord de la Baltique la signalisation de l’Eurovélo 10. Nous la suivons pour atterrir sur la bande latérale d’une sorte d’autoroute. Le guide avait un autre itinéraire, j’avais été moins attentive à cause de la présence de la signalisation. Nous devons donc revenir en arrière et nous arrêter avant les prochains 40 km que nous savons être en totale nature. Après un essai dans un hôtel magnifique proposant des places pour tentes, mais dont le restaurant est fermé pour cause de mariage, nous continuons et atterrissons dans un hôtel qui servait de repos pour les cosmonautes russes, mais ni restaurant ni machine à laver.

L’endroit est idyllique et nous avons notre gaz et batterie de cuisine, donc tout va bien, sauf la lessive!

Le lendemain, camping avec machine à laver, à Parnu mais la zone tente est supprimée au profit d’une exposition d’anciennes machines et de vieilles voitures.


Mais nous pouvons mettre notre petite tente là au milieu jusqu’à 8h. le lendemain.

La machine tourne et il se met à pleuvoir. La gérante est vraiment sympa et notre lessive sèche dans l’arrière de son restaurant avec son linge; le séchoir est en panne!

En pédalant, je pensais au bon petit restaurant trouvé en France transformant une journée de vélo sous la pluie en étape gourmande, ou aux nombreuaes petites places de villages avec un petit café, une terrasse. Ici, même si vous voudriez succomber à la tentation, et bien il n’y a pas de quoi! Par contre, ces imprévus font partie du charme du voyage; et aujourd’hui pour éviter le sable nous avons pédalé sur l’herbe d’un terrain de golf, si ce n’est pas chic! Et en plus aucun joueur n’a trouvé à redire quoi que ce soit.