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Vaucluse, Var et Côte d’Azur (10 mai – 11 juin 2022)

Ayant laissé nos amis, nous décidons de partir au sud, non sans être retournés voir la forêt de Saou par l’intérieur du synclinal. Les souvenirs d’une escapade dans cette région 13 ans plus tôt me reviennent, mon enquête pour retrouver une auberge formidable aboutit : elle n’existe plus, devenue résidence privée.

Près de Nyons, nous nous baladons (tiens, pas très nouveau !) dans les Baronnies.

Notre hanneton nous loge dans la cour d’une ferme productrice de lavandin (lavande de basse altitude contenant plus de camphre), de pois chiches et de petit épeautre. Nous verrons le pois chiche dans différents marchés, intéressant vu le potentiel de cette légumineuse par les temps qui courent où nous devons diminuer notre consommation de viande. Les fromages et les charcuteries restent  néanmoins surreprésentés dans les étals, variés et alléchants. Le pois chiche ne rapporte pas grand-chose à l’agriculteur, semble-t-il.  Il fait chaud, les genêts sont en fleurs, la forêt a des odeurs du sud. Dégustation au Mas Sylvia, très sympathique jeune œnologue ayant repris le domaine paternel, à Saint Jalle, adresse recommandée par des randonneuses.

Notre premier marché sera celui de Nyons, manifestement pas destiné qu’aux touristes, auquel nous accédons par un beau pont roman. Variété de gourmandises provençales, couleurs,  amalgame de produits du terroir et d’ailleurs, objets d’utilisation courante, habits.

Le Vaucluse est le pays des cyclistes, de routes, rapides, des petites descriptions de circuits sont disponibles ; Luciférine et Monsieur Vélo sont d’allure très exotiques ici mais nous permettent d’apprécier entre autres quelques beaux villages perchés et le marché de Carpentras où nous dînons sur une place, table réservée pour nous à une bonne adresse par une dame rencontrée au marché. Le Mont Ventoux nous domine de partout, pelé, imposant. Nous irons à son sommet en touristes, avec le Hanneton.

Fuyant un auto cross tout près du camping, comment un tel événement peut-il encore être autorisé !  Nous visitons Vaison la Romaine, sa cité et son pont romains.

A Caromb, magnifique journée de dégustation, 12 vignerons du village présents, 3 couleurs de vin chez chacun, 3 chefs ayant préparé différents amuse-bouche constituant un repas, un couple de musiciens chanteurs, une chaleur caniculaire sur la place d’un village authentique. Le tout fut une excellente journée, des comparaisons de goûts intéressantes, des contacts très sympathiques, les discussions en deviennent même philosophiques.  L’ambiance est estivale, décontractée, le contact facile, mais ce n’est pas du tout la « grosse foire ».  Nous logeons à nouveau dans la cour d’un domaine, (adresse listée sur France Passions) chez une œnologue très chaleureuse, nous félicitant de nous être installés même sans avoir pu la prévenir; évidemment, elle est justement à la fête. Nos tentatives de téléphone et notre billet laissé sur le pare-brise seront toutefois appréciés. 

Soirée coucher de soleil et magnifique lune avec vue sur les dentelles de Montmirail avant La Roque-Alric ; le lendemain, balade superbe depuis le charmant village de Suzette:  la montée à l’antenne de la crête de St Amand,  se terminant par un sentier bien raide et rocailleux, avec des vues splendides sur les dentelles , les vignes et des échappées sur le village.  De quoi nous ouvrir l’appétit pour le souper d’anniversaire de Pierre-Olivier à Caromb au Vin Ensèn, (en provençal : « boire du vin ensemble »), tables sur le trottoir, petit restaurant et bar à vin d’apparence bonne franquette mais tenu par un passionné de gastronomie, et sa complice. Une carte des vins beaucoup trop longue pour être consultée, mais qu’importe, il suffit de se laisser guider, paraît que ce n’est pas le client qui décide…

Villes-sur-Auzon, la piscine devient de plus en plus recherchée, le thermomètre restant bloqué aux alentours des 30 degrés jour après jour; ce qui ne décourage pas Pierre-Olivier d’aller immédiatement tester les gorges de la Nesque à vélo, itinéraire incontournable de tout cycliste, où nous pédalerons ensemble quelques jours plus tard.

L’ambiance au camping est des plus calmes, imaginez des retraités en pleine lecture au bord de la piscine, presque traumatisant pour les exceptionnels parents accompagnés de leur progéniture ! Accueil très sympathique, proposant des suggestions de randonnée au départ du camping, en plus des tours à vélo. 

Ballade sur les défens (pâturages): ancienne citerne à eau avec chéneau de pierres collectant l’eau. L’eau entre par l’arrière.

Nous profitons du marché, des fraises, de la fin des asperges et dégustons diverses sortes de tomates, y a pas que les vins que diable ! Déambuler dans Villes sur Auzon , y rencontrer une habitante, c’est se plonger dans l’époque où 300 ouvriers travaillaient dans les carrières d’ocre, un pigment naturel, lorsque les nombreuses fontaines ont dû être installées suite au tarissement de la source auprès de laquelle la ville avait été fondée.

Ville sur Auzon, bourgade bien serrée autour de son centre, malheureusement traversé par la circulation automobile, où les ruelles anciennes permettant d’y accéder sont si étroites qu’elles auraient permis un bon contrôle du trafic marchand dans les années 1720, épargnant ainsi aux habitants l’épidémie de  peste. Le mur contre la peste n’est pas loin, nous pédalerons jusqu’au col de la Ligne (sous-entendu ligne sanitaire) pour le voir, suivant à nouveau des gorges puis une bonne grimpette ! Un certificat de santé était exigé pour le traverser, les paysans discutant fermement avec les autorités car leurs champs étaient de part et d’autre, le commerce bloqué…quelle ressemblance! La diminution des échanges commerciaux avec l’Asie avait favorisé le développement des importations des Amériques.

Paysage vallonné de lavandes, pas encore fleuries autour de Sault, une escapade vélo, avec arrêt terrasse à Ferrassières, bien connue des locaux comme lieu de retrouvailles , et remontée au col de Brouville pour s’offrir une belle descente bordée de pins, de chênes et de fleurs. Les 3km de montée bien soutenue sont largement récompensés.

Nous soupons en costume de bain vers 20h au camping, le short est trop chaud !

D’autres balades, à pied, en camping-car, mais que les routes sont étroites ! ou à vélo nous mèneront à d’anciennes carrières d’ocre par exemple, au marché de St Didier (terrasse chez Juliette à recommander), à Méthamis entre autres villages perchés.

Banon : le paysage évolue, moins de vignes, plus d’air nous avons pris un peu d’altitude. Petite bourgade dont la librairie  pleine de recoins est connue loin à la ronde; contrairement au glacier juste à côté au sorbet chocolat oranges confites incontournable ! Un rossignol infatigable qu’on entend chanter depuis notre place de camping, bien au calme vers le maquis, une balade au haut Monsalier, des trempettes à la piscine, des soirées au camping,…estival et sympathique  tout ça mais …la mer me fait envie.

Cotignac: Deux chaleureuses journées avec des amis retrouvés après bien des années…..Un plaisir partagé comme si nous nous étions vus souvent, formidable. La ville est au-bas d’une falaise, le marché fort animé et suivre des guides locaux, c’est un luxe; leur jardin est un havre de calme, oliviers, herbes aromatiques, madame rouge-queue et famille au nid, petite cascade, piscine et délicieux repas en charmante compagnie, que pourrait-on désirer de mieux? En forêt, au camping oÙ nous dormons, le seul souci sont les sangliers bien nombreux dans la région, discrets durant notre passage.

Presqu’île de Giens, extrémité ouest, la Madrague. Un petit coin de nature, la mer avant de rentrer, eh oui, cela nous arrive…. L’eau est chaude, la côte rocheuse, le sentier du littoral magnifique.

Le camping …

  • une mini société, absolument calme dès le coucher du soleil, sans aucun son de musique, TV, où les moins de 4 ans sont les plus représentés, au côté du reste de la population des retraités, n’ayant pas encore abandonné la garderie. La vie y commence dès 7h., pas de temps à perdre pour la carabine à eau ou le premier biberon
  • Le vrai camping comme dans nos souvenirs d’enfant, tenues de toutes sortes rencontrées une brosse à dents à la main. Les sanitaires luxueux, l’eau chaude à profusion n’ont pas entraîné de grandes modifications des cris sous la douche de 18h. si ce n’est que certains pères se prennent pour des chanteurs d’opéra
  • L’observation que si dans les campings espagnols , un couple de séniors (ce sont les autres retraités, pas nous évidemment) occupe un grand emplacement, un camping-car de 7 mètres ou plus, avec un auvent et une cuisinière extérieure, la jeune famille  ici occupe une mini-place, avec un petit van ou un bus VW d’où sortent au moins 2 enfants et que certaines mamans enfilent le porte-bébé ventral pour le dernier comme on met son T-shirt le matin 

C’est toute une ambiance, marrante ou pas suivant son humeur …

Recommandée par nos amis de Cotignac, l’incontournable de cette étape est sans aucun doute la terrasse du Pradeau, restaurant de poissons à raz l’eau, atteignable  par chance à vélo.

Sur le retour, visite de l’abbaye de Sénanque, la sobriété de l’architecture, la blancheur de la pierre nous enchantent mais la lavande n’est toujours pas  en fleurs malgré le printemps extrêmement chaud et sec, la source de la Sorgue à Fontaine de Vaucluse n’est d’ailleurs pas spectaculaire.

Fontaine de Vaucluse

LIsle sur la Sorgue,  une bourgade  où il fait bon flâner le long de ses canaux et roues à aubes, vestiges industriels de l’époque des filatures et du tissage  dont il reste une entreprise familiale.  Mais le marché  est soufflé, mistral et tramontane s’y mettent ensemble pour renverser les parasols, étals et billets des caisses des marchands, …nous rentrons pour de bon, avec une belle surprise plus au nord: les premiers champs de lavande en fleurs.

Nous retrouvons notre chalet aux mains des différents maîtres d’état, peinture des façades, salle de bain en rénovation. Du coup, nous commençons de suite à nettoyer la poussière, faire des petits travaux de peinture intérieure, préparer la place pour le bois du prochain hiver, organiser la suite des  travaux d’entretien, vite….avant les vacances avec notre petite fille.

Réseau familial en voyage

L’étape au parc de Bialowiesa sera malheureusement attristée par la nouvelle que Nathalie et Maxime sont bloqués à l’aéroport de Münich à cause de la suppression des vols suite à une alerte liée à la sécurité. J’avais préparé leur voyage de noces avec tant d’enthousiasme, je suis triste comme vous ne pouvez l’imaginer. Voyage de noces à leur image: randonnée et bivouacs en kayak au nord de la Norvège, une surprise.
Nous sommes dans un petit camping sans wifi, mais avec une prise à côté de l’unique évier. La famille, le partage prennent totalement le dessus, nous essayons de trouver vols et bus de remplacement, de les contacter.

Nos outils sont un petit banc que nous déplaçons pour trouver du réseau, deux téléphones portables avec des forfaits internet, dont celui d’Isabelle qui nous donne l’excellente idée du Flexibus et essaie de me remonter le moral avec philosophie, un petit accumulateur, une prise où il n’y a pas de réseau, du réseau où il y a du soleil et une chaleur humide tropicale. L’initiative d’Isabelle Joy for the planet est passionnante et pleines de questions pour nous, mais je suis absorbée, on ne se change pas en voyage!

Le lendemain après-midi, nous partons quand même nous renseigner pour visiter la forêt et tombons sur un groupe de Français sur le départ avec une guide francophone.

Nous nous joignons, unique opportunité de ces jours, et Joseph, depuis son île groenlandaise prend le relais et aide efficacement Nathalie et Maxime à sortir de cet aéroport de Münich après 36 heures pour gagner la Norvège en bus, et sans bagages. Nathalie et Maxime auront voyagé sans nuit réelle de samedi 3h du matin à mardi soir! Quand vous partez avec un guide dans la nature, les nuits d’hôtel ne vous rapprochant pas de votre but et les vêtements de première nécessité payés par la compagnie sont peu de choses à côté de vos souliers de marche, sac de couchage, bonne polaire, réchaud, matelas etc….Mardi soir 31 juillet, ils seront à destination, ayant manqué deux jours d’activité, bravo, le moral a tenu! Chacun se rappelle de son voyage de noces,…pour des raisons diverses.

Green vélo

C’est le nom d’un itinéraire cyclable polonais qui suit plus ou moins la côte baltique vers l’est depuis Elblag aux environs de Gdansk, jusqu’à la frontière russe de Kaliningrad pour ensuite continuer par les terres et descendre au sud vers l’Ukraine en traversant notamment une forêt primaire, peuplée de bisons.

Nous roulons sur la partie du nord, environ 400km, longeant Kaliningrad de virolets en zig zag, sur des petites routes sans circulation, ou des pistes forestières, des chemins caillouteux où les poignets souffrent plus que les jambes pour garder l’équilibre. Bref, toutes sortes de revêtements qui nous font parfois apprécier a postériori les dalles de béton des chemins de bord de mer! La signalisation par panneaux oranges est excellente, nous recevons des cartes et même un atlas extrêmement détaillé décrivant le parcours dans certains offices du tourisme.

La qualité des routes et chemins semblent être la moins roulante en début de parcours. Rejoindre par ferry à Frombork peut être une bonne option pour les NON VTT.

La côte n’est plus touristique, l’eau très peu profonde, plutôt des zones marécageuses, les champs de blé souvent immenses. En progressant vers l’est le paysage devient plus varié, alternant cordons boisés, prairies, marécages. Les églises sont imposantes, de briques rouges, et les calvaires, croix le long des routes, sont très nombreux et fleuris, comme les jardins.

Quelques grandes maisons bien rénovées ou neuves, entourées toujours d’un parc immense, incluant étang, cabanon sur l’eau, zone boisée, potager, petits fruits, très bien entretenu, arrangé, tondu. Les villages ne sont pas attractifs, et dans les bourgades plus grandes, les blocs alignés, avec leur adresse en grand sur le mur, fascinent de fonctionnalité plus que de charme!

On rit avec les Polonais, en essayant d’apprendre quelques mots, en faisant nos commissions parfois avec le traducteur sur le téléphone. Nous campons une nuit dans le parc d’un petit domaine (42 hectares, il en faut 200-300 pour être bien viable), excellent souper et petit déjeuner gargantuesque sur la terrasse.

La green velo, et conséquemment l’agrotourisme représentent une nouvelle opportunité pour les fermiers, qui selon notre hôte s’en sortait financièrement nettement mieux avant 1989; l’élevage spécialement étant devenu précaire.

Nous avons la chance d’arriver à la basilique de Frombork juste pour le concert d’orgue et de voir un mariage partir d’un village en calèche au son de l’accordéon.

Nous pédalons 50 à 75 km par jour selon les visites, le sable, notre pire ennemi! Et les cailloux! Par un beau soleil et une bonne voir extrême chaleur.
Pour info, les petites bonbonnes de gaz, style Primus, sont très difficiles à trouver, nous en trouvons une de marque Markill très onéreuse pour le pays (env. 12 euros) dans un magasin de sport.

23, 24 juillet, de belles journées

Comment se passe notre progression?
Nous sommes hyper documentés grâce à un atlas avec carte très détaillées reçu à l’office du tourisme de Lidzbark Warminski mais les revêtements restent partiellement des surprises. Nous partons donc sur de jolies petites routes, puis des chemins de terre, étangs, prairies se suivent, c’est paisible, vaste mais pas monotone. Suivra un passage de sable bien profond où nous poussons nos montures avant de s’engager dans une forêt incroyablement dense.

Là, j’écope d’une attaque de moustiques et autres insectes, cela devient si intenable que nous rejoignons une route pour les derniers kilomètres.

Une forêt magnifique striée de ruisseaux sans moustiques, c’est comme un marchand de glaces sans longue file ou comme un automobiliste polonais ne cédant pas la priorité aux cyclistes et piétons le long de notre parcours; juste introuvable!

Nous faisons une pause vers un monastère, les villages n’ont pas de place, ni de bancs, mais des abris avec parc à vélo ont été construits et sont sur les cartes.
Nous reprenons notre route, ramassant quelques pommes sur le bord du chemin, il y en a des tonnes de perdues, et découvrons la surprise du jour: une nouvelle sorte de pavés, octogonaux, bien disjoints, hauts, une vraie nouveauté battant tous les records! Jusqu’à maintenant, nous pouvions hésiter pour le palmarès du pire chemin, mais là, plus de doutes, c’est le top 1. Le chemin est en plus en dos d’âne et nous en avons pour 10 km ! Auparavant nous avions eu droit à croiser une moisonneuse alors que la petite route était couverte de restes de paille et avions roulé sur une route en rénovation, donc dans la poussière. Avec la crème solaire , le produit anti-moustique et la sueur, nous sommes vraiment enduits d’une colle sympathique!
A Bartoszyce, ereintés nous faisons la queue pour la glace méritée puis trouvons le petit bureau de l’office du tourisme où je peux faire réserver un agrotourisme, à 20 km. P.-O peut regonfler les pneus, resserrer une petite fixation d’un de mes pare boues grâce à la pompe et aux outils à disposition, génial! Nous repartons, Monsieur Vélo fait un bruit de vendeur de casseroles ambulant mais c’est la boule à thé dans la bouilloire, tout va bien, la cafetière italienne se tient tranquille, elle. L’hôtesse de ce petit kiosque pour touristes était très souriante, mais ne parlait que le russe en plus du polonais, elle me l’avait précisé comme une évidence naturelle. Le langage non verbal avait bien fonctionné, mais arrivés à cette agro tourisme, nous recevons une cabane en bois avec 2 matelas pneumatiques et P.- Olivier doit retourner au village faire les commissions.

L’espoir d’un souper déjà cuisiné, d’une douche chaude et de vrais lits est remplacé par une une douche tiède,ouf, le plus important!

Nous sommes dans le jardin de la maison, comme toujours de jeunes arbres et ici des framboises, ont été plantés très proches les uns des autres, même des sapins. Il y a un joli étang avec passerelle et petit cabanon sur l’eau, beaucoup de fleurs, des plants de rhubarbe au milieu de l’herbe, ainsi que des sculptures en bois et des personnages de décoration. Des tables et chaises en bois à disposition. Comme nous avions acheté par erreur de la crème, nous avons boulgour aux légumes, champignons à la crème et framboises à la crème.
Deux cyclistes polonais arrivent, sitôt les roues arrêtées, le coca, les bières et les saucisses sont dévorées, le haut parleur est fonctionnel, distillant au moins de la musique à notre goût. Arrivent aussi les 2 Hollandais vu déjà quelquefois qui préfèrent monter leur tente. Notre souper aura été certainement le meilleur!
Le lendemain, étape de petites routes ou de routes de moyenne importance avec piste cyclable séparée, quel travail pour développer cet itinéraire! La difficulté du jour est l’extrême chaleur et quelque 10 km d’une piste ayant quelques passages caillouteux ou sablonneux sous un soleil de plomb. Une fois, je n’ai plus pu remettre Luciférine sur un tracé rectiligne et elle s’est couchée dans le sable. Pas de mal, mais lourde à redresser! La fin de l’étape, en petites montées et descentes sur du bon goudron nous mène à Wegorzewo où nous campons dans un vrai camping au bord du lac et soupons avec les Hollandais. Ce couple et les 2 Polonais ont manqué la balise et leur fausse route leur a fait éviter les 10km de mauvais chemin!