23, 24 juillet, de belles journées

Comment se passe notre progression?
Nous sommes hyper documentés grâce à un atlas avec carte très détaillées reçu à l’office du tourisme de Lidzbark Warminski mais les revêtements restent partiellement des surprises. Nous partons donc sur de jolies petites routes, puis des chemins de terre, étangs, prairies se suivent, c’est paisible, vaste mais pas monotone. Suivra un passage de sable bien profond où nous poussons nos montures avant de s’engager dans une forêt incroyablement dense.

Là, j’écope d’une attaque de moustiques et autres insectes, cela devient si intenable que nous rejoignons une route pour les derniers kilomètres.

Une forêt magnifique striée de ruisseaux sans moustiques, c’est comme un marchand de glaces sans longue file ou comme un automobiliste polonais ne cédant pas la priorité aux cyclistes et piétons le long de notre parcours; juste introuvable!

Nous faisons une pause vers un monastère, les villages n’ont pas de place, ni de bancs, mais des abris avec parc à vélo ont été construits et sont sur les cartes.
Nous reprenons notre route, ramassant quelques pommes sur le bord du chemin, il y en a des tonnes de perdues, et découvrons la surprise du jour: une nouvelle sorte de pavés, octogonaux, bien disjoints, hauts, une vraie nouveauté battant tous les records! Jusqu’à maintenant, nous pouvions hésiter pour le palmarès du pire chemin, mais là, plus de doutes, c’est le top 1. Le chemin est en plus en dos d’âne et nous en avons pour 10 km ! Auparavant nous avions eu droit à croiser une moisonneuse alors que la petite route était couverte de restes de paille et avions roulé sur une route en rénovation, donc dans la poussière. Avec la crème solaire , le produit anti-moustique et la sueur, nous sommes vraiment enduits d’une colle sympathique!
A Bartoszyce, ereintés nous faisons la queue pour la glace méritée puis trouvons le petit bureau de l’office du tourisme où je peux faire réserver un agrotourisme, à 20 km. P.-O peut regonfler les pneus, resserrer une petite fixation d’un de mes pare boues grâce à la pompe et aux outils à disposition, génial! Nous repartons, Monsieur Vélo fait un bruit de vendeur de casseroles ambulant mais c’est la boule à thé dans la bouilloire, tout va bien, la cafetière italienne se tient tranquille, elle. L’hôtesse de ce petit kiosque pour touristes était très souriante, mais ne parlait que le russe en plus du polonais, elle me l’avait précisé comme une évidence naturelle. Le langage non verbal avait bien fonctionné, mais arrivés à cette agro tourisme, nous recevons une cabane en bois avec 2 matelas pneumatiques et P.- Olivier doit retourner au village faire les commissions.

L’espoir d’un souper déjà cuisiné, d’une douche chaude et de vrais lits est remplacé par une une douche tiède,ouf, le plus important!

Nous sommes dans le jardin de la maison, comme toujours de jeunes arbres et ici des framboises, ont été plantés très proches les uns des autres, même des sapins. Il y a un joli étang avec passerelle et petit cabanon sur l’eau, beaucoup de fleurs, des plants de rhubarbe au milieu de l’herbe, ainsi que des sculptures en bois et des personnages de décoration. Des tables et chaises en bois à disposition. Comme nous avions acheté par erreur de la crème, nous avons boulgour aux légumes, champignons à la crème et framboises à la crème.
Deux cyclistes polonais arrivent, sitôt les roues arrêtées, le coca, les bières et les saucisses sont dévorées, le haut parleur est fonctionnel, distillant au moins de la musique à notre goût. Arrivent aussi les 2 Hollandais vu déjà quelquefois qui préfèrent monter leur tente. Notre souper aura été certainement le meilleur!
Le lendemain, étape de petites routes ou de routes de moyenne importance avec piste cyclable séparée, quel travail pour développer cet itinéraire! La difficulté du jour est l’extrême chaleur et quelque 10 km d’une piste ayant quelques passages caillouteux ou sablonneux sous un soleil de plomb. Une fois, je n’ai plus pu remettre Luciférine sur un tracé rectiligne et elle s’est couchée dans le sable. Pas de mal, mais lourde à redresser! La fin de l’étape, en petites montées et descentes sur du bon goudron nous mène à Wegorzewo où nous campons dans un vrai camping au bord du lac et soupons avec les Hollandais. Ce couple et les 2 Polonais ont manqué la balise et leur fausse route leur a fait éviter les 10km de mauvais chemin!

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