Lent retour vers le Sud

Grandes étendues vallonnées, forêts boréales et toundra. C’est désolé, à moitié enneigé, congères sur les hauts tellement il souffle en nous rendant à Karasjok, capitale des samis norvégiens.

Les hameaux sont habités, les fenêtres toujours décorées à l’intérieur de petites lampes, de fleurs. 

Sur la route de Kataukeino, nous voyons plus de rennes, des barrières et places rondes pour le tri des bêtes avant la migration de printemps. Nous avons la chance de voir une place de tri en activité. Les rennes sont regroupés, puis un petit groupe est isolé dans une partie d’enclos et un couple prend ses animaux. Le lasso est prêt mais n’a pas été utilisé. 

Un camion avec remorque amènera les rennes 75 km plus à l’est, vers la Finlande pour l’été. 

Il y a des jeunes  mamans avec leurs enfants, une tente avec manifestement un feu, plusieurs voitures et motoneige amenant du matériel, repartant avec les enfants sur la remorque. 

Peu de paroles, une femme s’adresse à nous en s’étonnant de notre présence en ces contrées à cette saison et nous invite à aller regarder le tri de plus près. Ailleurs, un petit avion à patins posé, les éleveurs de rennes utilisant les moyens modernes pour suivre de grands troupeaux ne sont pas une légende présentée dans les expositions, mais bel et bien une réalité et un métier que des jeunes perdurent. 

Pour rester dans les habitudes locales, nous mangeons un hamburger au garage de Kautokaino et trouvons finalement le poste de police, point clef dans les livres de Truck, dont « le dernier Lapon ». Les maisons sont belles, grandes, les familles sédentaires grâce précisément aux motoneiges, et autres véhicules, certaines bêtes du troupeau ont un GPS pour faciliter la localisation du troupeau. Nous continuons dans l’immensité du Finmark, lichen, petits bouleaux ou pins sylvestres, neige et brouillard. 

Montées entre les murs de neige, et les pics glacés ou enneigés et descentes raides jusqu’au fjords se suivent, et se répètent, entrecoupées de tunnels étroits, sombres, ni plats ni droits! C’est beau, mais nous pensons plus d’une fois en avoir fini avec les congères et les murs de neige.  Nous finirons par dormir dans la verdure d’une forêt!! 

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