St Petersbourg, 07-18 septembre

Pour les cyclistes: Ce n’est pas « the place to be » même si la plupart des automobilistes s’arrêtent aux passages piétons et si aucun ne manifeste de l’agressivité envers les cyclistes, comme certaines sources le mentionnaient.
Nous avons roulé de la gare Baltic jusqu’à notre B&B et c’est tout!
Meme les livreurs de nourriture sont à trottinette ou à pied.

Nous avons apprécié

  • Le soleil pour nos balades et le free walking tour guidé, apparemment le beau temps n’est pas une spécialité de l’endroit!

  • De prendre deux jours pour visiter l’Ermitage, et d’admirer les Impressionnistes dans leur nouvelle présentation ouverte il y a quelques mois. La chapelle du palais venait aussi de ré-ouvrir, quelle chance!

  • Le contact facile avec les passants, toujours prêts à prendre le temps de nous renseigner. Avec P.-Olivier, la recherche du petit restaurant sélectionné est toujours une opération menée avec persévérance, qui peut prendre du temps ou s’avérer plus compliquée que prévu quand par exemple plusieurs rues ont un nom très similaires en russe, ou que le restaurant a déménagé entre temps. La quête du café précis est une manière de visiter les différents quartiers.
  • Au chapître nourriture encore, les bons petits restaurants géorgiens, et les vins de cette région.
  • Les églises orthodoxes.

  • Les ballets, Cendrillon dans une version des plus classiques au théâtre Mikhailovsky du même style

    et Petrouchka dans une chorégraphie hyper-avantgardiste au théâtre immense et non moins moderne Mariinski II avec un orchestre superbe.

  • Les jardins de Peterhof.

  • Les rencontres avec Elena, une amie de Joseph, qui s’est prêtée au jeu de toutes nos questions sur la vie en Russie, celles avec d’autres clients au restaurant nous donnant des adresses, ou nous conseillant pour notre commande, comme ce couple né ici et y revenant souvent après l’exil et la carrière scientifique de l’autre côté de l’Atlantique
  • Les gares de métro, et le message de leur architecture, dédiée aux travailleurs

Même si nous nous y attendions, nous avons été impressionnés par l’animation de cette ville, plus calme à 8h. du matin qu’à 3h!

Les premiers jours, encore estivaux, des motos d’eau sur notre petit canal en pleine nuit, de la musique partout, des volumes sonores incroyables sortant de certaines voitures, des cortèges de Harley Davidsson, et même des visites de ville proposées en grosse moto!

D’accord, nous venons de notre alpe, mais d’autres métropoles sont provinciales en comparaison! Les heures d’ouverture des magasins, ou plutôt le peu d’heures de fermeture témoignent de la même frénésie! Malgré cette animation perpétuelle, nous nous sommes sentis en sécurité partout, même la nuit, même dans le métro.

Nous laissons chacun étudier les informations des professionnels mieux documentés sur les « grands classiques » et l’histoire de cette ville, créée pour le commerce avec l’Europe, nécessitant de mettre définitivement hors du territoire les Suédois, et d’avoir des chantiers navals importants. A chacun aussi de cheminer dans ses propres réflexions devant un changement aussi rapide et radical d’un mode de vie et d’organisation soviétiques à une ville où le culte de certains aspects de l’empire russe traditionnel, des arts classiques russes, de la culture américaine et de la frénésie de consommation et d’animation se côtoient allègrement.

Danse classique une place, tous les samedis en été

Centre commercial ouvert tous les jours et tard le soir

Expo de vieilles américaines

Danses et chants classiques dans la rue

Ecran d’ordi aux toilettes diffusant euro News

Camionnette stand de vente de café et d’alcool fort

Génératrice pour le frigo.

Militaires jouant de la musique russe très moderne, style rock, collectant de l’argent pour une oeuvre sociale. Le public se montrait très généreux

En tout cas, certaines réflexions d’Elena, jeune cheffe de projets informatiques, accessoirement guide et enseignante de langues et notre passage chez la coiffeuse du quartier (toujours instructif, décidemment comme à Tromso), se résument à: travailler beaucoup n’est pas un problème, c’est ce qu’il faut faire pour avancer, il n’y a pas de chômage chez les jeunes, chacun peut trouver un bon travail, un appartement s’il le veut. Le développement durable, la qualité de vie, le slow-life, c’est sur une autre planète….Mais, bien des personnes ici adorent St-Petersbourg car la vie y est relax, tranquille, moins axée sur l’argent, les affaires que celle à Moscou! Et bien, nous sommes heureux de savoir que nous quitterons demain la vie provinciale avec notre bateau sur la Volga!

Et encore quelques vues:

Ville de superlatifs: La colonne Alexandre est le plus lourd bloc de granit du monde, et n’a pas de fondation, il ne tiend que par la gravité

3 réflexions sur « St Petersbourg, 07-18 septembre »

  1. Une petite pensée pour les millions d’âmes russes massacrées durant sept décennies du triste régime soviétique heureusement disparu et auquel succède un système libéral certes pas parfait, mais qui laisse augurer d’un avenir un peu plus gai au vu de vos heureux commentaires et belles images.

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    1. Salut Bertrand, merci de suivre le hanneton. La situation en Russie n’est pas simple. C’est un libéralisme « sauvage », « républicain… » qui a engendré beaucoup de disparités. Que de différences entre St Petersbourg et la campagne, découverte en faisant des excursions en car à certaines escales. Quoi qu’il en soit, les gens sont charmants et très serviables. Nous participons à une croisière 100% russe. Rien n’est traduit et seul un barman parle anglais, mais on se débrouille. Très intéressant de voir les habitudes de ce public (restaurant, soirée chants, jazz, opéra, animations,…). A bientôt. Pog

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