1er départ

24 avril et pourtant aucune baignade printanière à Frience cette année. Nous partons en laissant  la piste de luge dans sa solitude,  prête  à offrir encore ses services.

On entend le coucou,  seuls sur notre alpe, nous tournons finalement la page de l’hiver en gardant le merveilleux souvenir de notre montée au Pas de Cheville juste une semaine plus tôt, grimpette très printanière jusqu’à Enzeindaz,  puis neige immaculée jusqu’au Pas de Cheville, ambiance féérique d’un brouillard lumineux sur le plateau, et finalement la descente avec des flocons. Si près de chez nous, une ambiance de paysage immense, seuls, plus personne ne voulait profiter de ce rallongis d’hiver, que nous avons eu la chance de partager avec un ami.

Nous nous évadons aux Paccots, dans les Préalpes fribourgeoises, ballade parmi les crocus, une multitude de gentianes, oui comme chaque printemps je me répète, mais j’adore cette fleur! Cette année, en plus le vol très proche d’un milan royal, splendide.

Après un arrêt vers notre ancien chez nous, et une halte familiale, évasion à Champ-Pittet (bord du lac de Neuchâtel) dans les vergers en fleurs, les potagers en permaculture, la roselière, où nous admirons une bécassine des marais,  ainsi que la nage d’une couleuvre à collier jaune parmi des dizaines de crapauds.

Après le lac de Neuchâtel, celui de Bienne, et le plaisir de ressortir Luciférine et Monsieur Vélo, juste pour aller goûter un Oeil de Perdrix au cloître de l’île St Pierre.

Nous, nos souliers….longeons la rive nord parmi  jardins de villas puis vignes et forêts, après avoir flâné au Landeron et à la Neuveville.

Pique-nique à l’église de Gléresse

(gothique tardif, baroque à l’intérieur) surplombant merveilleusement le lac, pour arriver à Twann (Douanne), village vinicole où vinothèque, cafés et caveaux sont fermés (Covid)  sauf celui de Martin Muerset, propriétaire du plus petit domaine, moins de 1 ha. Dégustation très conviviale alourdissant nos sacs à dos de « Blanc de Noir »:  pinot noir pressé après seulement 1 heure de macération contrairement à l’Oeil de Perdrix qui est pressé après 15h de macération ainsi que d’un beau Treberwurst, long saucisson fumé au marc du domaine vendu dans son bouillon. De Twann, nous gagnons des forêts de hêtres par une pente à nous faire oublier notre dégustation!
Au vu de la météo annoncée très pluvieuse pour les prochains jours, nous rentrons chez nous, regarder tomber la neige, comme les huit derniers mois! Nos renards en ont aussi marre, l’un est totalement amaigri, l’autre boîte bas.

Une réflexion sur « 1er départ »

  1. Ce 1er départ me paraît très bien réussi ! Nous nous réjouissons de voir les prochains … Il est vrai que ce printemps n’est pas trop favorable pour l’instant ! Mais ne désespérons pas …

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