Un voyage très classique, des destinations courues et touristiques au vu des prévisions météo engageantes qu’au Tessin. Laissant 10 cm de neige fraîche par chez nous, après un arrêt vaccin à Lausanne, nous filons directement vers Locarno, nous installer sur LA place de camping disponible pour une nuit, où nous resterons une semaine, confirmant l’idée que l’imprévu fait partie d’une planification optimiste. Cette base nous permettra de visiter la région à vélo, en téléphérique et à pied combinés aux transports publics. Ils sont gratuits et au vu de la circulation, aucun doute quant à ce choix. Nous pédalons jusqu’à Locarno, Ascona et grimpons à la Madonna del Sasso. Que de monde, en soi-disant basse-saison!






Magnifique vue sur le lac Majeur depuis le haut du téléphérique Cardada. Notre grimpette vers la Cimetta est interrompue par la tentation de la terrasse de l’auberge de l’Alpe Cardada croisée en cours de route. Les nuages, une délicieuse polenta avec ragoût de boeuf, un personnel très sympatique dès qu’on sort nos quelques mots d’italien, de bons vins locaux et un net rafraîchissement et la température nous détourneront définitivement du petit sommet. La vue est magnifique mais la forêt de bouleaux est sèche et clairsemée.




Partis de Tegna, nous grimpons à la chapelle Santa Anna par de nombreux escaliers de pierres, puis rejoignons le charmant vallon de Riei. Magnifiques châtaigniers, ruisseau bucolique, que de la verdure et quelques anciennes maisons de pierres , juste un Grotto fermé . Après un col, nous permettant de rejoindre le val Maggia, nous descendons sur le village du même nom. Délaissant l’église connue pour ses fresques de la Renaissance, Madonna della Grazie, nous avons un coup de coeur pour la charpente et la sobriété de la chapelle del Carmelo.










Dans le val Verzasca, le sentier ethnographique (Suissemobile 629) ponctué de belles vues et d’escaliers en veux-tu en-voilà, nous amène à travers de magnifiques forêts vers des hameaux en ruine, datant du 16ième siècle équipé d’un réseau hydrique très complet pour palier au manque d’eau de surface, d’une capacité de rétention de 33600 litres. Puits intérieurs et extérieurs, collecte d’eau des toits de pierres dirigées vers des bassins devant les étables, les restes de l’organisation de la vie pastorale sont bien visibles et agrémentés d’explications. Après une descente en lacets, le retour au village de départ Lavertezzo longe la Verzasca pour se terminer par le pont de pierres à deux arches. La circulation, l’étroitesse des vallées, le peu d’espace pour des parkings et autres espaces pour dormir est inhabituel pour nous, et ne nous incite pas à tenter les nuits hors structure.











Pour le dernier jour annoncé comme ensoleillé, nous remontons au val de Riei pour profiter du Grotto da Rosy repéré deux jours plus tôt. La descente sur Verscio est une option de retour plus rapide, qui nous pose devant le théâtre Dimitri.




Bonsoir
Magnifique!! Merci de partager ces beaux moments sur le blog!
Belle suite à vous et à +
Jacqueline et Jacques
J’aimeJ’aime