Présentée comme la grande ville industrielle, au milieu d’une nature époustouflante et au pied des Alpes scandinaves, nous arrivons au milieu d’une « papotche », évitant les flaques de profondeur inconnue….
Kiruna, 25 000 habitants entourée des plus grandes mines de fer européennes, à l’air libre sur les collines et à plus de 500m de profondeur également. Les mines prévoyant de s’étendre, la ville devient un vrai gruyère et tout le centre commence à être déplacé, y compris l’hôtel de ville, l’hôpital, 2300 logements, l’église en bois de 1912 qui est absolument superbe,etc….Un challenge urbanistique bien documenté, présenté comme étant parfaitement géré et inscrit dans la perspective d’un développement durable de LKAB, la compagnie exploitante générant 3000 emplois directs dans la région. L’architecture est carrée, droite, l’exposition de peinture renommée de l’hôtel de ville d’une gaîté à rendre dépressif tout joyeux luron.
Mais l’église en bois, offerte par LKAB, est absolument splendide.
Après cet intermède intéressant, en moins d’une heure nous nous retrouvons au pied des Alpes, sur un parking-camping, servant de départ vers le chemin pour l’ascension du Kebnekaise, plus haut sommet suédois à 2100m. L’ennui est que le départ est 19km plus loin que le parking et que nous ne tirons pas une remorque avec notre motoneige….comme tout un chacun ici.
Le soir, nous assistons au départ (en remorque ouverte tirée par une motoneige) de tout un groupe de jeunes participant à la course de ces deux prochains jours: 2 catégories 1000/2500m dénivelé, peaux de phoque, piolet, crampons, le sommet est un glacier, descente rappel et ski). Redoux, petite neige fraîche et brouillard, risque d’avalanches potentiel, cela ne se présente pas mieux que le Trophée du Muveran de ce week end!