Chic, nous allons au Lac-Noir, où j’ai appris à skier il y a juste quelques décennies. La Singine a un lit large jonché de troncs morts, de cailloux propices aux à la nidification des chevaliers guignettes. Rivière aux berges naturelles, prairies bien fleuries, pâturages verts, tout ce dont nous nous réjouissions sauf cette couche de nuages masquant toute vue ou presque. Nous nous baladons le long de la Singine puis grimpons à la buvette d’alpage du Gürli déguster une fondue fribourgeoise, juste récompense d’une journée à 800 m. de dénivellation dans les forêts et hautes herbes trempes.

Quelques petits joyaux en route, un accueil sympathique au camping de Füllmattli, font oublier le temps maussade. Le lendemain, le programme était de monter à Riggisalp et de parcourir la vallée de la Brecca mais les nuages encore plus bas que la veille nous font fuir vers le lac de Constance plus tôt que prévu. Au lac de Constance, nous pédalons en Thurgovie parmi les pommiers, et prenons un peu de hauteur pour voir le Säntis au loin, (circuits de Apfelweg et Panoramaweg).


Nous profitons de déguster différents jus de pommes, alcoolisés ou non, dont un jus tiré au fût chez le producteur.

Petit cours agronomique en route grâce aux panneaux expliquant les différentes sortes de pommes et leur saison.

Vacances familiales, rejoints par notre fille et sa famille terminant périple à vélo, et excursions autour du lac qui se prête bien aux excursions combinant vélo et bateau. Nous partageons avec vous quelques images de Mainau,


notre intérêt pour le musée sur les Zeppelin, ces dirigeables ayant traversé maintes fois l’Atlantique beaucoup plus rapidement que les bateaux empruntés par les émigrants avant l’aviation commerciale.


Au retour, nous nous approchons définitivement du Säntis en allant à Appenzell.



Magnifique marche vers le Seealp See, petit crochet (! il court comme un lièvre!) pour Pierre-Olivier à Ebenalp quasi-vide.

Appenzell est une petite ville au charme certain, notre séjour une vraie page de Suisse typique, qui se termine par un déluge, se prolongeant de telle manière que nous nous retrouvons à la maison…par les autoroutes, plus tôt que prévu. Nous apprendrons que le col du Grimsel par lequel nous voulions rentrer est fermé pour cause d’éboulement dû à la pluie. L’avantage pour nous, c’est que nous pouvons juste penser que ce n’est que partie remise.